Je travailler l’installation en interrogeant spécifiquement le processus performatif de cette pratique. D’abord, je circule dans la forêt, et j’observe les courbes et les formes des branches, ainsi que la lumière et l’ombre, ou encore la composition de feuilles. Et puis, je vais lancer les tubes et les déplacer avec subtilité jusqu’à trouver une équivalence juste entre les tubes et l’arbre.

J’aime la beauté de l’imperfection, de l’impermanence et de la modestie, venant notamment de l’esthétique japonaise “Wabi-sabi”   qui m’influence beaucoup. L’ensemble du projet s’étend de l’hiver, du printemps à l’été, et le paysage naturel aux différentes saisons est en constante évolution.

Ce processus de recherche est comme une forme de méditation pour moi.